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Articles du blog

Journée mondiale de la pneumonie

Chaque année, la pneumonie tue plus que le SIDA, le paludisme et la rougeole réunis, notamment chez les enfants. En connaître les symptômes est essentiel pour agir avant qu’il ne soit trop tard.
 

RECONNAÎTRE LES SYMPTÔMES

Comme l’indique le site Ameli :
« Une personne atteinte de pneumonie présente, en général, une fièvre élevée accompagnée d’une toux, de douleurs thoraciques d’un côté et d’essoufflement. Le diagnostic est confirmé par une radiographie pulmonaire. L’évolution de la pneumonie se fait vers la guérison le plus souvent mais des complications sont possibles.
 
Les symptômes de la pneumonie varient selon la bactérie en cause et l’état de la personne atteinte.

Typiquement, lorsque la pneumonie est due à la bactérie pneumocoque, les symptômes surviennent brutalement et la personne présente :

  • une fièvre d’emblée importante (39 – 40° C) avec des frissons ;
  • une toux sèche ;
  • un essoufflement ;
  • une douleur thoracique intense, d’un seul côté lors de la toux ou de la respiration ;
  • un malaise général.

Mais lorsque d’autres bactéries sont en cause, les symptômes sont souvent moins caractéristiques. Vous devez donc consulter rapidement votre médecin traitant, surtout si vous êtes âgé ou immunodéprimé, dans les cas suivants :

  • vous avez de la fièvre élevée et une toux qui rejette du mucus jaune, vert, de couleur rouille ou teinté de sang ;
  • vous avez une fièvre importante avec des troubles digestifs, des douleurs musculaires ou abdominales ;
  • vous ressentez depuis peu une douleur dans la poitrine qui s’aggrave lorsque vous respirez profondément ;
  • vous avez du mal à respirer ;
  • vous êtes confus ou prostré ;
  • vous avez un rhume, une bronchite ou une autre maladie virale (grippe…) qui s’aggrave au lieu de s’améliorer ;
  • vous avez une maladie chronique, surtout si elle est pulmonaire (BPCO, mucoviscidose…)
En cas de doute, consultez rapidement. Le diagnostic sera confirmé par une radiographie pulmonaire. 
 

 

Au sein du Groupe AHNAC, la Clinique Teissier située à Valenciennes

fait figure de référence en pneumologie.

 

La Clinique Teissier propose 118 lits et places pour près de 6 200 séjours par an. Depuis décembre 1999, la Clinique Teissier et le Centre Hospitalier de Valenciennes se sont engagés dans la mise en œuvre d’un projet médical commun aboutissant à la mise en place d’une offre de soins complémentaire s’appuyant sur l’utilisation partagée d’un plateau technique de haut niveau situé sur un site unique. Dirigée par Anne-Claire CRIÉ en collaboration avec le Docteur Thomas GEY, Président du Comité Médical d’Etablissement, la Clinique Teissier compte 215 collaborateurs.

 

Pour plus d’informations, contactez la Clinique Teissier au 03 27 14 24 34.

LES MARRONNIERS, PIVOT DE LA SANTÉ MENTALE

Dans une région composée de 49 établissements ayant une activité de psychiatrie (29 publics, 20 privés, parmi lesquels 9 ESPIC), le Centre de Psychothérapie « Les Marronniers » est acteur de la prise en charge de la psychiatrie pour adultes 62G13 sur le liévinois, par arrêté du 27 juillet 1977. Situé à Bully-Les-Mines, il est implanté au centre de la zone de proximité Lens – Liévin et à la limite de la zone de proximité Béthune – Bruay. Il couvre les communes de AblainSt-Nazaire, Aix-Noulette, Angres, Auchy-Les-Mines, Bully-LesMines, Givenchy, Grenay, Liévin, Mazingarbe, Souchez et Vermelles.

Le CMP de Bully-Les-Mines revendique un positionnement novateur dans la prise en charge psychiatrique. En effet, le Centre s’inscrit dans une dynamique nouvelle de prise en charge psychiatrique des patients adultes. Notons, par exemple, l’accueil séquentiel : alternative à l’hospitalisation à temps plein, il alterne des périodes d’hospitalisation et de retour à l’environnement quotidien. Il permet de maintenir un contact régulier avec le patient et favorise le rétablissement d’un espace psychique autonome.

Les équipes du Centre travaillent également autour des Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC), réputées pour leur efficacité dans le champ des troubles anxieux. Les TCC sont le socle de la nouvelle vague de la psychothérapie, à savoir l’étude d’une dimension psychocorporelle, au travers de la pleine conscience, l’hypnose et l’EMDR.

Très en vogue, la méditation pleine conscience invite à porter son attention sur le moment présent, sans jugement. Elle est destinée à soulager les causes les plus fréquentes de souffrances psychiques : dépression, mauvaise estime de soi, douleurs chroniques, dépendances, troubles du comportement alimentaire… Cet outil thérapeutique offre de larges possibilités, dans le cadre de pratiques individuelles ou collectives.

La thérapie EMDR repose sur l’idée que l’esprit possède, comme le corps, une capacité à s’auto-guérir. Elle utilise la stimulation sensorielle (visuelle, auditive ou cutanée) pour résoudre des symptômes liés à des événements traumatiques du passé (violences, accidents, décès, maladies graves, attentats… ou « simples » événements de la vie difficiles), source d’émotions ou de comportements inadaptés dans la vie quotidienne.

L’hypnose, de son côté, fait appel à la mobilisation des ressources internes du patient, de manière consciente ou inconsciente. Contrairement à la relaxation ou la méditation, un objectif thérapeutique est défini avec le patient. Il ne s’agit pas d’une thérapie magique et n’a pas pour but de manipuler le patient à des fins de spectacle ou commerciales. Cette pratique est particulièrement utile en anesthésie, dans la gestion de situations anxiogènes, ainsi que de troubles anxieux et phobiques ou de sevrage tabagique. L’hypnose ne se substitue pas aux stratégies médicamenteuses habituelles mais permet, bien souvent, d’avoir recours à des posologies de médicaments inférieures à ce que le patient prend habituellement.

Le Centre Les Marronniers a également pour projet de développer l’approche systémique familiale. La thérapie familiale et la pratique systémique peuvent se révéler utiles pour améliorer la capacité des membres d’une famille à se soutenir les uns les autres. Elle a la particularité d’apporter un regard et des pistes d’intervention autour de la triade famille-patient-professionnel et permet au patient de trouver, au sein de sa famille, une place adaptée, favorisant la rémission des symptômes. Les consultations, accessibles à tous, font suite à un suivi psychiatrique individuel existant ou à une hospitalisation en psychiatrie.

Enfin, la remédiation cognitive permet le traitement du déficit cognitif en restaurant les fonctions déficitaires ou en compensant par les fonctions préservées. A l’Hôpital de Jour, sont proposés différents programmes axés sur les cognitions froide et sociale. Ceux-ci s’adressent aux personnes atteintes de schizophrénie, leur offrant ainsi une meilleure gestion de leur quotidien et favorisant l’insertion sociale et professionnelle. La remédiation cognitive est un outil de soin efficace et en pleine expansion sur le plan national. Ces thérapies sont complémentaires et permettent de développer les ressources de stabilisation nécessaires à la santé psychique du patient. Seul le thérapeute sait quelle technique peut être privilégiée.

Soutenus par un plan de formation dynamique, les professionnels du Centre Les Marronniers développent régulièrement de nouvelles compétences dans les différents modes de prises en charge. Pouvoir proposer certaines de ces thérapies, à l’image de l’EMDR, est une vraie spécificité car peu de praticiens sont accrédités pour l’utilisation de cette méthode

LABELLISATION GRACE DE LA POLYCLINIQUE D’HÉNIN-BEAUMONT

Sous l’impulsion de l’organisme GRACE (GROUPE FRANCOPHONE DE RÉHABILITATION AMÉLIORÉE APRÈS CHIRURGIE), la Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie (RAAC) se déploie au sein de la Polyclinique d’Hénin-Beaumont.

La Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie est une approche nouvelle de prise en charge globale du patient. L’objectif : favoriser la récupération rapide en réduisant l’impact des interventions pré, per et postopératoires. Grâce aux nouvelles techniques médicales, les complications postopératoires sont plus rares et le patient se rétablit plus vite. Il n’est plus nécessaire de le maintenir plusieurs jours au sein de l’établissement. De plus, certains protocoles ont tendance à susciter l’inquiétude du patient et son besoin de rassurance alors même qu’ils ne sont plus nécessaires d’un point de vue médical. Cela a finalement un effet négatif sur sa récupération qui en est plus longue. Désormais, les organisations doivent être revues dans les établissements : optimiser les procédures pour garantir une prise en charge optimale du patient. Cela passe par la mise en place de protocoles internes d’amélioration des techniques chirurgicales, anesthésiques et des suites postopératoires, mais aussi par une nouvelle considération du patient. Plus autonome, il devient “acteur” de son rétablissement.  La mise en place de ces nouveaux protocoles implique une standardisation des pratiques ainsi que le recours à des procédés mini-invasifs. Il ne s’agit en aucun cas d’une prise en charge dégradée du patient, ni un impératif économique de réduction des coûts. En prenant le virage RAAC, nous nous appuyons sur les recommandations d’experts pour garantir l’excellence de notre établissement sur les années à venir.  À Hénin-Beaumont, la Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie se met en place progressivement. En urologie, en anesthésie, des protocoles sont à l’essai et certaines interventions font déjà l’objet d’un protocole RAAC.

L’HYPNOSE

À la polyclinique d’Hénin-Beaumont, des médecins anesthésistes, parmi lesquels le Docteur Mestdagh, se sont formés à l’hypnose pour faciliter certaines interventions chirurgicales. Explications d’un phénomène qui a démarré très tôt au sein du Groupe AHNAC et qui prend de l’ampleur.

Sous l’impulsion du Dr Henri Bensoussan, la polyclinique de Riaumont a été le premier établissement au nord de Paris à mettre en place dès 2002 des consultations externes pour le traitement de la douleur chronique en séance d’hypnose.

Une alternative qui prend de l’ampleur.

Aujourd’hui, de plus en plus de services hospitaliers français réalisent des interventions sous anesthésie régionale, complétée par une prise en charge avec hypnose. Il s’agit d’opérations dites “de surface”: carotide, hernie, canal carpien, thyroïde, varices, pose de sondes urinaires, interventions gynécologiques bénignes, esthétique, chirurgie dentaire, toutes d’une durée inférieure à 2 heures. On utilise aussi l’hypnose pour des examens comme la coloscopie, avec toujours la possibilité pour le patient de passer à l’anesthésie générale. À la Polyclinique d’Hénin-Beaumont, l’hypnose chirurgicale accompagne la lithotritie (fragmentation des calculs par des ondes de choc appliquées à l’extérieur du corps).

Des avantages non négligeables pour le patient.

L’avantage est de réduire les risques opératoires dans des interventions où l’anesthésie générale n’est pas obligatoire. Le Dr Mestdagh explique que “grâce à l’hypnose, les patients ont une grande stabilité émotionnelle qui facilite la mission du chirurgien”. C’est aussi un gain considérable pour l’après. “La récupération est quasi immédiate puisqu’on n’utilise pas ou peu de produits sédatifs. Les patients n’ont pas de réveil difficile ni d’effets secondaires et se réadaptent très vite”. Outre les avantages techniques, ces médecins prennent en compte le bien-être du patient et sont heureux de faire des actes plus humanisés.

Une approche personnalisée.

« Chacun a un niveau différent de réceptivité: une personne peut être extrêmement détendue, l’autre s’évader dans son monde. Il s’agit d’accompagner le patient dans une aventure positive dans laquelle il se sent bien. Tout malade apprécie qu’on lui parle. On lui présente l’équipe et on le met en confiance. Puis, on l’accompagne en chuchotant doucement pour qu’il passe cette traversée de l’intervention avec des pensées agréables. », explique le Dr Mestdagh. Pour l’aider à se déconnecter des perceptions ordinaires de la salle d’opération, l’anesthésiste lui demande, par exemple, de fixer un point, d’écouter un bruit ou, tout simplement, d’évoquer ce qu’il aime faire ou manger. La personne opérée entre dans cet état, que l’on connaît tous, où le cerveau est absent de son environnement – celui de l’élève qui rêve à l’école ou du conducteur en pilotage automatique, présent sans y être. “Je n’ai pas vu le temps passer”, disent souvent les patients à l’issue de l’intervention.

Perspectives de développement.

« À Hénin-Beaumont, l’hypnose est un vrai projet d’établissement. Chirurgiens, infirmiers, aides-soignants, brancardiers… tous sont motivés par le projet. L’implication de chacun et à terme, un vrai soutien institutionnel sont d’ailleurs nécessaires pour le développer et le faire perdurer. ». Compte-tenu des avantages de l’hypnose en chirurgie et de la satisfaction observée chez les patients, l’hypnose se développe au sein du Groupe AHNAC. Bientôt, d’autres interventions chirurgicales seront envisageables: tumorectomie mammaire, chirurgie des varices, coloscopie, montée de sondes urinaires, thyroïdectomie, chirurgie périphérique des membres… Aujourd’hui quatre médecins-anesthésistes du groupe sont déjà formés à l’hypnose. L’engouement général est tel pour la discipline qu’il faut patienter 2 à 3 ans pour obtenir une place pour suivre le DU dédié au CHU de Lille.

MIEUX SOIGNER, MOINS HEBERGER

Il y a plus de 10 ans, le Groupe AHNAC écrivait les premières lignes de son engagement en matière d’ambulatoire. Si de plus en plus d’établissements s’organisent aujourd’hui pour développer ce mode de prise en charge, la Polyclinique de la Clarence a fait figure de pionnier dans ce domaine.

À Divion, le virage de l’ambulatoire a pris forme dès la création de la Polyclinique de la Clarence. Un projet médical qui nécessitait une profonde réflexion, afin d’assurer la qualité de sa mise en place opérationnelle et logistique, porté en interne par la direction de la Polyclinique, le Dr Franck BASSELER, Président de la CME et anesthésiste. La chirurgie ambulatoire, grâce à des techniques plus innovantes et moins invasives, permet au patient de sortir le jour-même de son intervention chirurgicale. Outre ses avantages financiers, elle est d’abord bénéfique pour le patient : il est en effet constaté qu’en passant moins de temps dans un établissement de santé, celui-ci relativise l’importance des soins et se rétablit plus rapidement.

Ce mode de prise en charge requiert toutefois une extrême rigueur dès la phase préopératoire. Cela se traduit par un important travail de préparation et d’information auprès du patient, ainsi qu’une très grande coordination entre les services. Il faut ainsi faire preuve d’une capacité d’adaptation permanente aux pathologies rencontrées, aux âges et spécificités des patients. Chirurgiens, anesthésistes, personnels du bloc, infirmiers, aides-soignants, brancardiers, agents hospitaliers, secrétaires…, tout le monde est concerné, c’est un véritable travail d’équipe. La gestion logistique doit être très précise. Le souci d’organisation est tout aussi important en préparation de la sortie : courrier de sortie, ordonnances, consignes, liste de contacts, appel du lendemain…

Outre le suivi de l’état de santé du patient, l’appel du lendemain permet aussi de prendre en compte son niveau de satisfaction et d’évaluer les indicateurs de qualité suivis dans l’unité. En s’investissant durablement, l’activité ambulatoire est passée de 1.000 patients en 2006, à plus de 6.000 patients aujourd’hui. « L’unité peut accueillir jusqu’à 60 patients par jour pour 32 lits et places », précise le Docteur BASSELER ; ce qui nécessite une gestion et une régulation des flux optimales, ainsi qu’une bonne rotation des lits. Si les indications étaient à l’époque plus limitées, de nombreuses opérations peuvent désormais y être réalisées : vésicules, hernies… « Ces interventions que l’on n’imaginait pas réaliser en ambulatoire sont devenues possibles aujourd’hui. L’évolution des techniques anesthésiques et de la prise en charge efficace de la douleur ont favorisé le développement de l’ambulatoire» explique le Docteur BASSELER. Le virage ambulatoire se poursuit désormais en médecine où les praticiens ne manquent pas de projets.

Egalité professionnelle femmes-hommes sur le site de l’AHNAC

Valeur de l’indicateur
Nombre de points maximum
Points obtenus
INDEX (sur 100 points)
89
1- écart de rémunération (en %)
5.6
40
34
2- écarts d’augmentations individuelles (en points de %)
1.9
20
20
3- écarts de promotions (en points de %)
1.1
15
15
4 – pourcentage de salariés augmentés au retour d’un congé maternité (%)
100
15
15
5- nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations
3
10
5