Rencontre avec un bénévole qui ne compte pas son temps.
Jean-Paul Delattre, représentant des usagers de la Polyclinique de La Clarence à Divion, est également président de l’Amicale des donneurs de sang de Houdain et du Secours Populaire de
cette même commune du Bruaysis. Nous l’avons rencontré, pour parler de bénévolat.
- Comment est né votre engagement bénévole ?
« J’étais adhérent. Les deux associations avaient le même président. Il a repéré ma capacité au dévouement et m’a proposé de prendre sa suite. Ce que j’ai fait, en 2009. »
- Le bénévolat demande d’offrir du temps. Le comptez-vous ?
« Je suis retraité depuis un an et demi, et je ne m’ennuie pas ! C’est comme faire tourner une petite entreprise. Au Secours Populaire, je pointe les heures des bénévoles. Ils tiennent la friperie, préparent des colis, font de la ramasse dans les supermarchés… Mon compteur est à plus de mille cette année. »
- Le monde associatif a souffert de la pandémie. Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confronté aujourd’hui ?
« C’est de plus en plus difficile de trouver des bénévoles. Il y a eu une coupure phénoménale. Je dirais, que les gens sont devenus égoïstes : ils se sont repliés sur eux mêmes. »
- Quelles solutions pour les attirer, et les fidéliser ?
« C’est la convivialité. Il faut qu’ils viennent passer un bon moment, qu’ils se sentent bien. J’ai un bon groupe, les gens s’apprécient. »
- Qu’est-ce qui vous motive à continuer ?
« La satisfaction de pouvoir aider les gens en difficultés. »
Découvrez Jean-Paul Delattre sur les photos jointes : avec son équipe de bénévoles au Secours Populaire ou encore avec l’Union départementale des donneurs de sang bénévoles du Pas-de-Calais, le jour de la remise de la médaille d’or du bénévolat.