Journée internationale du sommeil : découvrez le Laboratoire du sommeil de la Polyclinique de La Clarence, à Divion

Dans le cadre de la Journée internationale du sommeil, le Groupe AHNAC vous fait découvrir le Laboratoire du sommeil de la Polyclinique de La Clarence, à Divion.

L’incidence des troubles du sommeil sur la vie sociale, professionnelle et personnelle des personnes qui en souffrent les amène à consulter pour, bien souvent, de la fatigue chronique, de la somnolence, de l’irritabilité.

Grâce au mécénat, la Polyclinique de La Clarence dispose depuis 2019 d’un Laboratoire du sommeil. Il s’agit de six chambres, situées dans une aile calme du bâtiment, dédiée à ces hospitalisations de nuit pas comme les autres.

Les patients entrent en milieu d’après-midi et sont préparés avec des capteurs, posés sur la tête, le menton, les jambes, les abdominaux. Le lendemain, leur nuit est décryptée par les médecins qui analysent les tracés recueillis, et tentent de pointer les anomalies du sommeil : respiratoires, cardiaques, psychologiques, neurologiques…

« Il ne faut pas hésiter à en parler à son médecin généraliste quand on a des problèmes de sommeil chroniques. On ne s’en rend pas toujours compte, mais quand on présente des pauses, des ralentissements de la respiration plusieurs fois par nuit, cela déstructure les phases de sommeil et provoque de la fatigue chronique. On pratique ici la polysomnographie : examen de référence dans le dépistage des troubles du sommeil associant des paramètres cérébraux et respiratoires, et la polygraphie, mesure de la saturation et des mouvements respiratoires uniquement », explique Denis DEPRET, cadre de santé. 

Le spécialiste qui a adressé le patient le revoit après l’examen pour mettre en place la thérapie adéquate. Souvent, il s’agit d’un appareillage avec une machine à pression positive continue (PPC), qui permet de garder les voies aériennes ouvertes. Un appareil autour duquel se cristallisent parfois beaucoup d’idées reçues.

C’est là qu’intervient Jean-Philippe LEFORT, technicien respiratoire de la société SOS Oxygène, basée à Éleu-dit-Leauwette. Cette entreprise fait partie des mécènes du Labo du sommeil. Elle a participé à hauteur de 30 000 € sur trois ans, à la réfection des chambres et leur équipement. « Nous avons répondu positivement à l’invitation du groupe AHNAC, du fait de notre activité et de notre position géographique », précise Frédéric Carnevale, responsable commercial.

Le lien entre le médecin et le technicien qui se rend à la Polyclinique pour équiper le patient d’une machine à pression positive continue*, lui permettent de bien se soigner et de lever rapidement les freins psychologiques. Une machine silencieuse et un réglage personnalisé permettent au patient de trouver le bon équilibre entre l’efficacité et le confort. La machine, reliée à une plateforme de télésuivi, permet au médecin de suivre les données et au technicien d’intervenir rapidement si le patient cesse de l’utiliser. « Je l’appelle deux jours après l’installation, je lui rends visite à domicile une semaine après. S’il y a le moindre problème, je reviens. Chez certains patients, je fais presque partie de la famille. Il faut expliquer, rassurer. Parfois, la vie des couples est en jeu ! »

Entre le Labo du sommeil de la Polyclinique de La Clarence et la médecine de ville, une relation forte s’est tissée. « C’est dans la culture du Groupe AHNAC. Des médecins pneumologues libéraux prennent rendez-vous ici pour les examens de leurs patients et quelques-uns de nos médecins sont en temps partagé, à la fois libéraux et salariés », ajoute Denis DEPRET.

Le Laboratoire du sommeil assure également, pour la Médecine du Travail, les examens de maintien d’éveil. Ce test doit être utilisé pour évaluer la capacité d’une personne à rester éveillée lorsque son hypovigilance constitue un problème de sécurité publique ou personnelle. Ils sont alors reçus en journée, et placés dans des conditions propices à l’endormissement (après le repas, dans la pénombre…) pour mesurer s’ils ont des épisodes de somnolence. Ils bénéficient d’une polysomnographie la nuit et restent ensuite pour le test.

Grâce au mécénat, une infirmière, Julie GOGULSKI, a pu se former et obtenir son diplôme de technicienne du sommeil. Elle est depuis l’infirmière dédiée au Laboratoire du sommeil.

Au sein du groupe AHNAC, la prise en charge des troubles du sommeil est également assurée à la Polyclinique d’Hénin-Beaumont et à la Clinique Teissier de Valenciennes, établissement de référence en pneumologie.

*Équipement et service pris en charge par la Sécurité Sociale