Il y a plus de 10 ans, le Groupe AHNAC écrivait les premières lignes de son engagement en matière d’ambulatoire. Si de plus en plus d’établissements s’organisent aujourd’hui pour développer ce mode de prise en charge, la Polyclinique de la Clarence a fait figure de pionnier dans ce domaine.
À Divion, le virage de l’ambulatoire a pris forme dès la création de la Polyclinique de la Clarence. Un projet médical qui nécessitait une profonde réflexion, afin d’assurer la qualité de sa mise en place opérationnelle et logistique, porté en interne par la direction de la Polyclinique, le Dr Franck BASSELER, Président de la CME et anesthésiste. La chirurgie ambulatoire, grâce à des techniques plus innovantes et moins invasives, permet au patient de sortir le jour-même de son intervention chirurgicale. Outre ses avantages financiers, elle est d’abord bénéfique pour le patient : il est en effet constaté qu’en passant moins de temps dans un établissement de santé, celui-ci relativise l’importance des soins et se rétablit plus rapidement.
Ce mode de prise en charge requiert toutefois une extrême rigueur dès la phase préopératoire. Cela se traduit par un important travail de préparation et d’information auprès du patient, ainsi qu’une très grande coordination entre les services. Il faut ainsi faire preuve d’une capacité d’adaptation permanente aux pathologies rencontrées, aux âges et spécificités des patients. Chirurgiens, anesthésistes, personnels du bloc, infirmiers, aides-soignants, brancardiers, agents hospitaliers, secrétaires…, tout le monde est concerné, c’est un véritable travail d’équipe. La gestion logistique doit être très précise. Le souci d’organisation est tout aussi important en préparation de la sortie : courrier de sortie, ordonnances, consignes, liste de contacts, appel du lendemain…
Outre le suivi de l’état de santé du patient, l’appel du lendemain permet aussi de prendre en compte son niveau de satisfaction et d’évaluer les indicateurs de qualité suivis dans l’unité. En s’investissant durablement, l’activité ambulatoire est passée de 1.000 patients en 2006, à plus de 6.000 patients aujourd’hui. « L’unité peut accueillir jusqu’à 60 patients par jour pour 32 lits et places », précise le Docteur BASSELER ; ce qui nécessite une gestion et une régulation des flux optimales, ainsi qu’une bonne rotation des lits. Si les indications étaient à l’époque plus limitées, de nombreuses opérations peuvent désormais y être réalisées : vésicules, hernies… « Ces interventions que l’on n’imaginait pas réaliser en ambulatoire sont devenues possibles aujourd’hui. L’évolution des techniques anesthésiques et de la prise en charge efficace de la douleur ont favorisé le développement de l’ambulatoire» explique le Docteur BASSELER. Le virage ambulatoire se poursuit désormais en médecine où les praticiens ne manquent pas de projets.